Coucou,
je reviens sur le début de mon tour du monde 2018 avec le premier pays traversé : la Russie.
Le lac Baïkal, j’en ai rêvé, je crois d’abord parce que ma petite maman m’a toujours parlée du russe et de la Russie et puis parce que mon petit papa a conduit des trains. Ce doit être comme ça, du moins, c’est ainsi que je me raconte l’histoire aujourd’hui, que j’ai commencé à aimer les voyages et les trains.
Je ne vois pas d’autre explication que le mélange de mes parents pour affirmer mes deux passions !
Bref, le lac Baïkal, je ne le rêvais qu’en hiver, pour le traverser glacé, les rails posés sur son immensité. Cela ne se fait plus, je crois, mais peu importe, je peux tout de même cocher mon rêve de Baïkal sur ma liste et celle de ma mère également.
J’ai eu la chance de débuter mon tour du monde accompagnée par ma maman. Ok, j’avoue, je l’avais remise au russe avant le départ, en comptant sur elle pour jouer les traductrices. Pauvre petite maman qui s’est remuée le cerveau, mais cela avec brio.
Nous voilà parti Tony, ma petite maman et moi dans la traversée de la Russie en train. En Transsibérien, tac, je coche encore une case de ma liste de rêve : prendre le Transsibérien, un train mythique.
Nous sommes le 27 décembre 2017 et nous prenons l’avion de Paris pour St Pétersbourg, mais ça, je vous le raconterai une autre fois. Après St Pét, direction Moscou, en Snapchan, encore une histoire de train que je vous conterai ultérieurement. Puis, de Moscou, direction Pékin en passant par Oulan-Bator.
En plein hiver, pour débuter notre nouvelle année de voyage, 2018, l’hiver à l’état brut. C’est ainsi que l’on s’imagine la Russie, toujours en hiver.
Un froid polaire. Nous avons eu -40 degrés, et j’ai emmitoufflé ma petite maman sous des couches et des couches de vêtements, terminant l’effet Bibemdum par une jolie chapka.
L’arrivée du train près du lac : c’est une banquise qui file jusqu’à l’horizon et des lumières de bout du monde. C’était en réalité, un peu moins grandiose étant donné que je roupillais sur ma couchette et que c’est ma brave petite maman qui ne tenant plus, est venue me tirer du lit pour que je vois cette beauté.
La perle de sibérie nous offrait un spectable féerique, nous qui étions portés par le train dans un vrombissement étouffé.
Le Baïkal c’était un rêve, on l’a vu et on l’a adoré. On rêve d’y revenir, de le voir encore plus longuement et d’avoir plus de temps pour s’arrêter dans plusieurs villes à ses côtés.
Mais ce voyage, on n’est pas prêtes de l’oublier !